Dimanche, Rabat, la capitale marocaine, a été le théâtre d’une grande marche nationale à laquelle ont participé des dizaines de milliers de citoyens pour dénoncer l’agression israélienne en cours dans la bande de Gaza et exprimer leur soutien indéfectible au peuple palestinien face à la machine de guerre israélienne.
Des Marocains de tous âges et de toutes appartenances, hommes et femmes, ont brandi des slogans condamnant la guerre contre Gaza et exigeant la fin des crimes commis contre les civils.
La marche, qui s’est caractérisée par son caractère pacifique, a été marquée par une forte présence des forces de sécurité pour assurer la sécurité des participants et le bon déroulement de la manifestation. Les manifestants ont scandé des slogans appelant à la levée du siège qui frappe la bande de Gaza depuis plus de 19 mois, exprimant leur rejet du silence de la communauté internationale face aux massacres quotidiens d’enfants, de femmes et de personnes âgées par les raids israéliens.
La marche était menée par des dirigeants de mouvements de gauche et islamistes, qui ont vivement critiqué la Ligue arabe, l’accusant d’impuissance et d’inaction face à l’agression israélienne qui se poursuit depuis le 7 octobre 2023.
Les manifestants ont également envoyé des messages directs aux autorités marocaines, exigeant la fin de toute forme de normalisation avec Israël, en particulier la fermeture du bureau de liaison israélien à Rabat, considérant la poursuite de ces relations comme une « honte politique » à la lumière des massacres en cours à Gaza.
La marche a également été l’occasion de brûler massivement le drapeau israélien, expression symbolique de la colère populaire à l’égard des pratiques d’occupation. Les manifestants ont également déclaré leur solidarité inconditionnelle avec Ibtihal Abul Saad, une employée marocaine de Microsoft, qui a fait parler d’elle dans les médias pour sa prise de position contre l’agression.
Dans le même contexte, les participants ont appelé à une vaste campagne de boycott des multinationales, dont certaines sont accusées de soutenir la machine à tuer, à affamer et à déplacer en Palestine.