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Les autorités locales de la ville de Zagora ont annoncé une mobilisation globale et exceptionnelle pour faire face à la menace d’une invasion de criquetspèlerins, après que des essaims denses de criquets ont été repérés dans les oasis et les fermes avoisinantes, en provenance du sud-est de l’Algérie.
Les essaims ont été repérés dimanche, notamment dans la région de Rekabi Ait Hassoua, située près de la frontière maroco-algérienne, ce qui a alerté les unités d’intervention du Centre national de lutte antiacridienne, qui ont utilisé des insecticides avancés pour traiter de vastes zones menacées, notamment des oasis, des palmiers et des cultures vitales pour l’alimentation humaine et animale, comme l’a rapporté le journal Al Akhbar dans son édition du mercredi 28 mai.
Plans proactifs et mobilisation multilatérale
Les préparatifs de cette campagne ont commencé il y a plusieurs semaines, les équipes de surveillance du Centre national de lutte antiacridienne surveillant quotidiennement cette zone frontalière sensible, en prévision de toute nouvelle incursion qui pourrait menacer de propager les criquets sur le territoire national.
La région est en état d’alerte depuis l’apparition des premiers essaims en avril, ce qui a nécessité une intervention aérienne par pulvérisation de pesticides, notamment dans la zone de Shkaka, près de Mahamid Al Ghozlan, à l’est de Zagora.
Mesures de protection des personnes et de l’environnement
Dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie du Centre national, des mesures préventives parallèles ont été prises :
- Sensibiliser les agriculteurs aux moyens de protéger leurs cultures et leurs palmiers.
- Diriger les nomades vers des zones non infectées pour protéger leurs troupeaux.
- Application stricte des contrôles environnementaux malgré l’efficacité des pesticides utilisés, en veillant au respect des normes internationales pour maintenir l’équilibre écologique.
Pleine coopération civile et militaire
Plusieurs parties sont impliquées dans cette mobilisation, notamment Autorités locales, Forces armées royales, Gendarmerie royale, Forces auxiliaires, Ministère de l’agriculture ainsi que la population locale, qui a fait preuve d’une prise de conscience collective pour faire face à la menace.
Un communiqué officiel publié par le ministère de l’agriculture a confirmé que la situation reste « entièrement sous contrôle », soulignant que la proactivité et la vigilance sur le terrain resteront la clé pour empêcher l’expansion de ce phénomène.