Une vague sans précédent de tirs de roquettes et de drones lancés par l’Iran au cours des dernières 48 heures a touché Tel-Aviv et d’autres régions d’Israël, blessant au moins 65 personnes et causant d’importants dégâts matériels. Il s’agit de l’une des frappes les plus meurtrières contre Israël depuis l’escalade des tensions régionales.
Selon la radio israélienne, l’attaque a impliqué le tir de 20 à 30 missiles iraniens, ce qui constitue la plus grande escalade militaire directe que la région ait connue ces derniers temps. Les services d’urgence ont indiqué que le nombre de blessés s’élevait à 65, dont certains sont dans un état critique, à la suite des explosions qui ont touché des sites civils et de sécurité.
Les médias israéliens ont rapporté que l’une des roquettes avait touché l’hôpital Soroka de Beersheba, un important centre médical où sont soignés les soldats blessés dans la bande de Gaza, provoquant l’effondrement total du bâtiment, ce qui a choqué les milieux médicaux et militaires.
Pour sa part, l’IRNA a expliqué que l’attaque visait une installation militaire israélienne située près de l’hôpital Soroka, notant que le site visé abrite des milliers de soldats et des systèmes de commandement numériques, ainsi que des équipements avancés pour la guerre électronique, la reconnaissance et le contrôle.
Israël a répondu par des frappes aériennes sur des installations nucléaires iraniennes inactives, notamment le réacteur d’Arak et un site d’eau lourde dans la région de Hundabi, dans une escalade qui laisse présager de nouvelles tensions sur la scène régionale.
La scène sécuritaire de la région entre dans une phase délicate, avec des mises en garde contre l’expansion du cercle de confrontation et ses répercussions humanitaires et politiques.