Des sources officielles de l’Agence nationale de la conservation foncière, du cadastre et de la cartographie (ANCFCC) ont catégoriquement démenti toute cyberattaque, contrairement à ce qu’a affirmé le groupe de pirates informatiques algériens « Jabaroot DZ », indiquant que la fuite de certains documents immobiliers est due à une plateforme numérique utilisée par les notaires, et non à une faille dans les systèmes de l’agence.
Les mêmes sources ont expliqué que les systèmes de l’agence n’ont pas été compromis, confirmant que les documents ont été divulgués par le biais de la plateforme des authentificateurs, qui est utilisée pour les échanges numériques, notant que l’agence dispose d’un centre d’opérations de sécurité (SOC), qu’elle s’appuie sur de solides systèmes de protection électronique et que toutes les données stockées à l’agence sont cryptées.
L’Agence a noté que parmi les documents divulgués se trouvent des dossiers qui n’ont pas encore été officiellement déposés, ce qui confirme que la source de la fuite n’est pas liée aux systèmes de l’Agence, mais plutôt à une source externe. Cela a incité les autorités compétentes à ouvrir une enquête en coordination avec l’Autorité notariale, afin de déterminer la source de cette faille et l’authenticité des données qui ont été divulguées.
Il convient de noter que le ministre de la justice, Abdellatif Wehbi, avait précédemment averti les notaires de renforcer la sécurité des données sensibles qu’ils traitent, car ils jouent un rôle central dans la chaîne d’échange d’informations juridiques et immobilières.