Table of Contents
La décision d’augmenter les prix des tickets de tramwayet de bus en Europe a été prise par la Commission européenne. Rabat, Sale et Tamara Depuis son entrée en vigueur le 1er juillet, le mécontentement populaire s’est généralisé à un moment où les citoyens marocains souffrent de la baisse de leur pouvoir d’achat et de la hausse des prix en général.
Le prix du ticket de tramway est passé de 6 à 7 dirhams, avec des augmentations similaires des tarifs de bus, ce qui a suscité un large débat sur les réseaux sociaux, considérant la décision injustifiée et « déconnectée de la réalité sociale ».
Interrogation parlementaire du ministre de l’intérieur
En réponse à cette décision, Fatima Tamni, parlementaire de la Fédération de la gauche démocratique (FGD), a soumis une question écrite au ministre de l’intérieur Abdelwafi Lefteit, lui demandant d’expliquer les motifs réels de cette augmentation.
Tamni a souligné que cette décision affecte directement le budget des familles marocaines, qui souffrent déjà de pressions économiques croissantes, appelant le ministre à révéler les mesures que le gouvernement compte prendre pour revoir cette décision, qu’elle considère comme « injuste et ne tenant pas compte de la réalité des citoyens ».
Critique de la qualité des transports publics
L’intervention de la parlementaire ne s’est pas limitée à l’aspect financier, mais elle a vivement critiqué la détérioration de la qualité des services de transport public, notant que Congestion, retards fréquents, insécurité et mauvaises conditions de voyage Elle a souligné qu’il n’était pas possible d’imposer des augmentations de prix à la lumière de la baisse continue des services.
Indignation générale en ligne
Sur les réseaux sociaux, de nombreux citoyens ont exprimé leur rejet de ces augmentations, critiquant le manque de dialogue avec la populationet le manque de transparence dans la gestion des contrats de transport urbain, considérant cette mesure comme un fardeau supplémentaire pour la classe moyenne et les groupes vulnérables déjà touchés par les vagues d’inflation.
Le débat se poursuit, dans l’attente de la réponse du gouvernement et de son interaction avec les demandes sociales croissantes sur cette question qui affecte directement la vie quotidienne des citoyens.