La Syrie a salué la décision du président américain Donald Trump de lever une partie des sanctions imposées au pays, estimant qu’elle ouvre la voie à la reconstruction et au développement après des années de blocus économique.
« L’annulation des sanctions lèverait de nombreux obstacles qui entravaient l’économie syrienne », a déclaré le ministre syrien des affaires étrangères , Asaad al-Shabani, dans des propos cités par Reuters, soulignant que cette mesure « permettrait à la Syrie de s’ouvrir à nouveau à la communauté internationale ».
Décret présidentiel pour la levée partielle des sanctions
Lundi 30 juin, M. Trump a publié un décret présidentiel révoquant un ensemble de sanctions américaines imposées à Damas par les administrations américaines précédentes, expliquant que cette décision visait à « soutenir la stabilité et la paix en Syrie ».
Le décret gèle un certain nombre de restrictions économiques, mais maintient les sanctions à l’encontre du président syrien Bachar al-Assad et de son entourage, ainsi que des personnes impliquées dans des affaires de corruption :
- Violations des droits de l’homme
- Trafic de drogue
- Activités liées aux armes chimiques
- Affiliation à ISIS ou à des groupes armés liés à l’Iran
Un équilibre entre la pression et la vigilance
Les observateurs considèrent la décision américaine comme un changement partiel de l’approche américaine à l’égard de la Syrie, puisqu’elle cherche à stimuler l’économie sans lever le voile sur les personnes impliquées dans des actes criminels ou des violations graves.
De son côté, le gouvernement syrien voit dans cette démarche un moyen d’améliorer ses relations avec les pays occidentaux et d’attirer les investissements dont le pays a tant besoin, compte tenu des défis majeurs qu’il doit relever en termes d’infrastructures et de services de base.