Les prix du pétrole ont fortement augmenté vendredi à la suite d’une frappe israélienne visant des sites nucléaires et militaires en Iran, alimentant les craintes d’un conflit régional plus large qui pourrait perturber les marchés mondiaux de l’énergie.
Le pétrole brut américain de référence a augmenté de 3,93 dollars, soit 5,8 %, pour atteindre 71,97 dollars le baril. Le pétrole Brent a quant à lui augmenté de 3,82 dollarspour atteindre 73,18 dollars le baril.
Les marchés financiers asiatiques ont également été affectés par l’escalade, les principaux indices boursiers enregistrant des baisses collectives :
- Le Nikkei 225 japonais en baisse de 0,9 % à 37 943,25
- Le Kospi sud-coréen en baisse de 0,9 % à 2894,62
- Le Hang Seng de Hong Kong a perdu 0,9 % à 23 831,48 points.
- Le Shanghai Composite en baisse de 0,7 % à 3378,76 points
- L’indice australien S&P/ASX 200 a baissé de 0,2 % à 8547,40.
Commentant la situation, Zhou Tiashin, chercheur à The Economist Intelligence Unit, a déclaré que l’attaque israélienne représentait l’un des dix principaux risques géopolitiques mondiaux, mais il s’attend à ce que les marchés asiatiques se rétablissent rapidement en raison de leur « exposition directe limitée au conflit et de la profondeur de leurs liens économiques avec l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis », qui n’ont pas été directement touchés.
Cette escalade soulève à nouveau des questions majeures quant à la stabilité des marchés de l « énergie et de l » économie mondiale, compte tenu de l’aggravation des tensions au Moyen-Orient, l’une des principales sources de pétrole au monde.