Reuters a rapporté les détails d’un nouveau plan américain pour un cessez-le-feu de 60 jours dans la bande de Gaza, dans le cadre d’une nouvelle entreprise internationale supervisée par les États-Unis, garantie par l’ancien président américain Donald Trump, et coordonnée avec l’Égypte et le Qatar en tant que médiateurs clés dans le processus.
Selon les termes du plan, au cours de la première semaine de la trêve, le Hamas libérera 28 otages israéliens, vivants ou morts, en échange de la libération de 125 prisonniers palestiniens condamnés à la prison à vie et de la remise des dépouilles de 180 Palestiniens. L’initiative prévoit également l’introduction de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza dès que le Hamas aura signé l’accord de trêve.
Le document indique que la libération des 30 derniers des 58 otages encore détenus par le Hamas aura lieu après l’annonce d’un cessez-le-feu permanent, en échange de l’engagement d’Israël de cesser ses opérations militaires à Gaza pendant la durée de la trêve.
La Maison Blanche a annoncé jeudi que le gouvernement israélien avait formellement approuvé la proposition américaine, ouvrant ainsi la voie à une nouvelle phase de négociations.
D’autre part, des sources du Hamas ont confirmé qu’elles étudiaient toujours attentivement la proposition, notant que le plan ne remplissait pas un certain nombre de conditions de base exigées par le mouvement, dont la principale est de garantir une cessation complète de la guerre et un retrait total des forces israéliennes de la bande de Gaza. Ces sources considèrent que le plan penche davantage vers les exigences israéliennes, tout en laissant la décision de mettre fin à la guerre entre les mains du premier ministre israélien, ce qui pourrait compliquer le processus de négociation.
Le plan américain est une nouvelle tentative pour sortir de l’impasse politique à Gaza, alors que la communauté internationale fait de plus en plus pression pour trouver une issue urgente à la crise humanitaire et sécuritaire qui s’aggrave dans la bande de Gaza.