L’administration du président américain Donald Trump a officiellement désigné le président vénézuélien Nicolas Maduro et un certain nombre de hauts responsables de son régime comme membres d’une organisation terroriste étrangère, dans le but d’accroître la pression sur le gouvernement de Carriacas.
Cette désignation donne aux États-Unis des pouvoirs étendus pour imposer de nouvelles sanctions, notamment le gel des avoirs du régime et la perturbation de ses réseaux logistiques, ce qui aggrave le conflit économique entre les deux pays.
Selon CNN, M. Trump cherche à pousser M. Maduro à démissionner « sans avoir besoin d’une intervention militaire directe ».
Les rapports ont également confirmé que M. Maduro est étroitement lié au Cartel de los Soles, qui est accusé de faire passer de la cocaïne sur les marchés américains et européens.
« Washington a l’intention d’inclure le cartel dans la liste des organisations terroristes étrangères », a déclaré le secrétaire d’État américain Marco Rubio.
La tension monte entre Washington et Caricas
Le président vénézuélien a déjà accusé les États-Unis d’essayer de renverser son régime et a averti que le Venezuela disposait de milliers de systèmes antiaériens Igla-S sur des points de défense vitaux.
Pour sa part, le président Trump a qualifié Maduro de chef de cartel de la drogue et a autorisé la Central Intelligence Agency (CIA) à mener des opérations secrètes à l’intérieur du territoire vénézuélien. Le 14 novembre, le secrétaire américain à la défense, Pete Gagost, a révélé que Trump avait émis un ordre exécutif pour lancer l’opération Southern Spear, visant explicitement à « protéger notre territoire et à détruire les terroristes du trafic de drogue dans l’hémisphère occidental ».
Les médias indiquent que l’administration Trump a passé des mois à préparer le terrain pour d’éventuelles opérations militaires à l’intérieur du Venezuela, sans grande fanfare. Par exemple, le Washington Post a rapporté que les « Night Stalkers », la 160e unité des services aériens spéciaux des forces américaines, avaient été aperçus près de la frontière vénézuélienne. Cette unité est connue pour sa participation à certaines des missions américaines modernes les plus médiatisées, telles que l’opération Inherent Resolve en Irak et en Syrie, le raid qui a tué Oussama ben Laden au Pakistan, et d’autres missions à haut risque.
- Augmentation de la présence militaire américaine : Washington a augmenté le nombre de navires de guerre, d’avions et de troupes dans la mer des Caraïbes, sous prétexte de lutter contre la contrebande.
- Frappes aériennes : Selon Trump, des raids ont été menés sur des bateaux soupçonnés de transporter de la drogue depuis le Venezuela à travers les eaux internationales.
Cependant, les critiques affirment que ces attaques contre des cibles potentielles de contrebande représentent un dépassement des lois américaines et des traités internationaux, sans preuves tangibles ni justifications juridiques convaincantes de la part de l’administration Trump.