Après avoir achevé avec succès son voyage à vélo au Qatar pour la Coupe du monde 2022, le cycliste marocain Salaheddine Benarim, 24 ans, s’est lancé dans une nouvelle aventure plus audacieuse. Il est parti mardi d’Ushuaia, la ville la plus méridionale d’Argentine, pour un voyage de 24 000 kilomètres jusqu’en Alaska, traversant ainsi 14 pays en deux ans.
Salaheddine, fraîchement diplômé en finance de l’université Ibn Tofail de Kénitra, veut lier ce voyage sportif à la Coupe du monde 2026 qui se déroulera aux États-Unis, au Canada et au Mexique. Il a déclaré à l’Agence marocaine de presse arabe (MAP) :
« Ce voyage combine deux grandes passions dans ma vie : Le cyclisme et le football. »
Malgré le soutien qu’il reçoit de sponsors tels que Sidi Ali, la Fondation BMCI, Tibo Africaet l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH), Benarim avoue que ses parents sont inquiets de cette aventure.
« Il est normal qu’ils s’inquiètent, même lorsque je suis à l’extérieur de la maison. Mais quand je suis à des milliers de kilomètres, dans des pays qu’ils ne connaissent pas, ils s’inquiètent », explique Salahuddin.
Son périple commence dans la rude Patagonie argentine et chilienne, où les vents violents et le terrain accidenté seront ses premiers défis. Benarim prévoit de parcourir entre 80 et 120 kilomètres par jour, sur des terrains variés tels que la cordillère des Andes, le désert d’Atacamaet les forêts tropicales de l’Équateur, de la Colombie et du Panama.
Outre l’aspect sportif, Benarim voit dans ce voyage l’occasion d’apprendre concrètement la langue espagnole, puisqu’il passera environ un an et demi dans des pays hispanophones.
« Je veux améliorer mon espagnol pendant le voyage », dit Benarim.
Après la Coupe du monde 2026, il poursuivra son voyage vers le nord, en passant par le désert deSonora au Mexique, l’Ouest américain, les Rocheuses canadiennes et l’Alaska.
Pour Benarim, l’aventure n’est pas seulement un défi personnel, mais aussi un message d’espoir pour les jeunes :
« Mon message indirect est le suivant : il faut se battre pour réaliser ses rêves et ne jamais abandonner face aux défis : Il faut se battre pour ses rêves et ne jamais abandonner face aux défis. »
Le jeune Marocain est suivi par des milliers de personnes sur les réseaux sociaux, où il partage les détails de son aventure, soulignant que « rien n’est impossible ».