Le président américain Donald Trump a appelé dimanche à l’activation d’un projet de loi imposant des sanctions sévères à tout pays qui conclut des accords commerciaux avec la Russie, soulignant que la mesure fait partie d’une stratégie visant à limiter l’influence économique de Moscou. L’annonce a été faite dans le contexte d’une escalade de la pression internationale sur la Russie, M. Trump faisant l’éloge de la coopération avec ses partenaires, mais laissant entendre la possibilité d’étendre les sanctions à l’Iran lors de la rédaction du projet de loi.
Trump : Des sanctions sévères pour toute relation avec la Russie », a déclaré M. Trump aux journalistes : « Comme vous le savez, je l’ai proposé, tout pays qui traite avec la Russie sera soumis à des sanctions sévères. » Il a expliqué que les législateurs envisageaient d’inclure Téhéran dans cette liste, avec la possibilité de prendre une décision au cours du processus de rédaction. Le projet vise à couper les dernières voies économiques de la Russie, en particulier dans le domaine de l’énergie, ce qui renforce le blocus financier international.
L’UE prépare le paquet de sanctions 20 : priorité à l’énergie russe Dans un contexte connexe, la Haute représentante de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la sécurité, Kaja Callas, a annoncé le 14 novembre que les travaux sur un nouveau paquet de sanctions (le 20) contre la Russie avaient commencé. Elle n’a pas donné de détails, mais des diplomates à Bruxelles ont indiqué qu’elles visaient les entreprises énergétiques russes et les navires appartenant à la « flotte secrète russe ». Mme Callas a salué les récentes mesures prises par Washington à l’encontre des compagnies pétrolières russes, en soulignant que « les sanctions sont plus efficaces lorsqu’elles sont appliquées de manière systématique » : « Les sanctions sont plus efficaces lorsqu’elles sont soutenues par des partenaires internationaux.
Coopération internationale : Une pression croissante sur Moscou L’annonce intervient à un moment où la pression financière sur la Russie s’accroît, l’objectif étant de couper les liens commerciaux qui subsistent, notamment dans le domaine de l’énergie et des matières premières. Le projet américain et le paquet européen s’inscrivent dans le cadre d’un effort commun visant à restreindre l’économie russe, avec la possibilité de l’étendre à d’autres pays tels que l’Iran, qui est accusé de collaborer avec Moscou.
Ces mesures renforcent le blocus financier croissant imposé à la Russie, ce qui devrait avoir un impact sur le budget mondial et les marchés de l’énergie.