Ces derniers jours, les États-Unis ont connu une vague de protestations contre le président américain Donald Trump et sa politique intérieure, dans le cadre de la plus grande mobilisation populaire depuis sa réélection pour un second mandat. Les manifestations se sont étendues à tous les États, avec plus de 1 000 événements de protestation organisés, selon l’Associated Press (AP).
En Floride, des centaines de manifestants se sont rassemblés près du club de golf du président Trump, où il s’adonnait à son passe-temps favori, apparemment insensible à l’indignation croissante de l’opinion publique. Selon Reuters, au moins 400 personnes se sont rassemblées devant sa résidence de Mar-a-Lago, scandant des slogans contre le gouvernement actuel.
Organisé par des groupes civils et politiques soutenant le Parti démocrate, le mouvement populaire a dénoncé ce qu’ils ont qualifié de « tentatives de Trump de monopoliser le pouvoir » et a exprimé son rejet d’une série de mesures prises par l’administration, notamment le licenciement d’employés du secteur public, la fermeture d’institutions gouvernementales, l’accélération des déportations, la réduction des budgets de santé et l’imposition de nouveaux droits de douane sur les produits importés.
Face à l’escalade des protestations, le président Trump a rompu le silence en publiant un billet de blog sur sa propre plateforme, Truth Social, dans lequel il évoque la « phase difficile à venir » en raison de la guerre commerciale en cours, en blâmant la Chine et d’autres pays qu’il accuse de nuire aux intérêts des États-Unis.
a déclaré M. Trump :
« La Chine a été beaucoup plus touchée que les États-Unis. Comme d’autres pays, ils nous ont maltraités. Nous étions comme un punching-ball stupide et impuissant. Soyez patients, ce sera difficile, mais le résultat final sera historique. »
Malgré ses tentatives de rassurer le public, les derniers sondages d’opinion, selon Reuters, ont montré une baisse significative de la popularité du président, sa cote d’approbation tombant à 43 %, le niveau le plus bas depuis le début de son second mandat, reflétant le fossé de confiance qui se creuse entre l’administration et les citoyens.