La Chinea refusé mercredi de cesser d’acheter du pétrole à l’Iran et à la Russie, déclarant que ses intérêts énergétiques nationaux étaient prioritaires et que les pressions et menaces américaines n’affecteraient pas sa position.
Le ministère chinois des affaires étrangères a déclaré dans un communiqué cité par l’Associated Press: « La Chine continuera à assurer son approvisionnement en énergie d’une manière conforme à ses intérêts nationaux », ajoutant que « la coercition et la pression ne mèneront à aucun résultat », soulignant qu’elle défendra résolument sa souveraineté, sa sécurité et ses intérêts en matière de développement.
Cette déclaration intervient après des négociations commerciales entre Pékin et Washington à Stockholm, qui n’ont pas permis de progresser dans la résolution des questions en suspens entre les deux pays, notamment l’achat de pétrole russe par la Chine. Malgré les pressions américaines, la Chine reste fermement décidée à continuer d’importer du pétrole russe et iranien.
Dans le même contexte, le secrétaire américain au Trésor, Scott Besant,a noté après les négociations que la Chine est très sérieuse quant au maintien de sa souveraineté, notamment en ce qui concerne l’achat de pétrole russe. Le président américain Donald Trump a menacé d’imposer des droits de douane de 100 % sur les importations chinoises si la Chine poursuit cette tendance.
L ‘Inde est restée fidèle à sa politique d’achat de pétrole russe, malgré les menaces de sanctions des États-Unis. Cette situation a entraîné une volatilité des prix du pétrole, surtout après l’annonce par l’OPEP+ d’une augmentation de la production en septembre, ce qui a contribué à une offre excédentaire, mais les craintes d’une interruption des livraisons de pétrole russe à l’Inde, le plus grand importateur de pétrole d’Asie, ont permis de minimiser l’impact sur les marchés mondiaux.