Le 7 août, OpenAI,leader dans le domaine de l’IA générative, a annoncé le lancement de son nouveau modèle GPT-5. Sam Altman, PDG d’OpenAI, a déclaré que le modèle offre une expérience similaire à celle d’une conversation avec un expert de niveau doctoral sur n’importe quel sujet.
Le TPG-3 a d’abord été comparé à des lycéens qui donnaient parfois des réponses correctes et parfois des réponses inexactes, tandis que le TPG-4 était similaire à un étudiant d’université. Le TPG-5, quant à lui, présente une performance avancée et solide dans la gestion de différentes tâches.
Un exemple notable est celui d’un ingénieur d’OpenAI qui a demandé à GPT-5 de créer une application en ligne pour apprendre le français à l’aide de jeux. En quelques minutes, GPT-5 a écrit des centaines de lignes de code et a lancé le site web.
L’une des caractéristiques les plus remarquables de GPT-5 est sa capacité à minimiser les « hallucinations » (informations incorrectes), et le niveau de sécurité a été amélioré. En cas de doute sur des requêtes potentiellement dangereuses, le GPT-5 se limite à fournir des informations générales, minimisant ainsi le risque de diffusion d’informations dangereuses.
En outre, le GPT-5 offre de multiples options de personnalisation, l’utilisateur pouvant choisir le ton des réponses, qu’il soit bref, amical ou même sarcastique. Il sera également possible de le connecter à Gmail et à d’autres plateformes.
OpenAI a confirmé que GPT-5 est désormais disponible pour les ingénieurs via Microsoft, leplus grand investisseur d’OpenAI. Elon Musk, quant à lui, a annoncé via sa société xAI le modèle Grok 5, précisant qu’il sera plus avancé que le GPT-5 d’ici la fin de l’année.
Toutefois, Sam Altman a souligné que GPT-5 n’est pas encore une IA générale et qu’il lui manque la capacité d’apprentissage continu qui la rapproche de l’IA générale. Pour y parvenir, d’énormes investissements en puissance de calcul sont nécessaires.