Maroc Telecom a clôturé le premier semestre 2025 avec un bénéfice net ajusté d’environ 3 milliards AED, en hausse de 1,6% par rapport à la même période de l’année précédente. Ce résultat s’inscrit dans un contexte de croissance modérée des activités, principalement alimentée par les performances de ses filiales africaines, alors que les services mobiles au Maroc ont connu un léger recul.
Le bénéfice net partiel de la RNPG s’élevait à 4,1 milliards AED à la fin du mois de juin, y compris les revenus exceptionnels provenant des règlements de litiges antitrust. Le bénéfice net ajusté, hors éléments non récurrents, s’élève à 2,96 milliards AED.
Dans le même temps, le chiffre d’affaires consolidé du groupe est passé à 18,04 milliards AED, soit une croissance de 0,9 %. L’augmentation de 3,7 % de la clientèle des agences de Move Africa, associée à la croissance des services de données fixes au Maroc, a plus que compensé la baisse des revenus de la téléphonie mobile locale. Au cours du seul deuxième trimestre, le chiffre d’affaires a augmenté de 1,7 %, principalement grâce à la performance de 6,5 % des succursales.
La performance opérationnelle du groupe est restée solide, avec un bénéfice d’exploitation avant dépréciation et amortissement (EBITDA) de 9,08 milliards AED, en légère baisse de 2,5 %. Cette baisse est due à un déclin au Maroc, partiellement compensé par une augmentation de la rentabilité dans les succursales. Cependant, la marge EBITDA est restée à un niveau élevé de 50,3 %.
Le bénéfice d’exploitation (EBITA) s’est élevé à 7,83 milliards AED. Corrigé des éléments non récurrents, l’EBITA s’élève à 5,96 milliards AED, en hausse de 2 %, avec une marge ajustée de 33 %, en hausse de 0,3 point de pourcentage.
Maroc Telecom continue d’investir dans le déploiement de la technologie 5G qui, hors fréquences et licences, représente 15,7% du chiffre d’affaires à fin juin et devrait atteindre environ 25% d’ici la fin de l’année.
Sur le plan financier, le flux de trésorerie d’exploitation ajusté (CFFO) s’est élevé à 5,07 milliards AED, en hausse de 6,7 % par rapport à l’année précédente. La dette nette consolidée est restée sous contrôle à 17,62 milliards AED, ce qui équivaut à 0,9 fois l’EBITDA annualisé.