Le jeudi 22 mai, la capitale espagnole Madrida été le théâtre de manifestations pacifiques devant le ministère espagnol de l’intérieuret l’ambassade du Maroc, exigeant la réactivation de l’accord sur l’échange des permis de conduire marocains, signé entre les deux pays le 30 mai 2004, qui est toujours légalement valide.
Les manifestations ont pour toile de fond la suspension prolongée des procédures d « échange des permis de conduire, qui a causé de grandes souffrances économiques et sociales à des milliers de citoyens marocains résidant légalement en Espagne ou possédant la nationalité espagnole, qui ont des permis de conduire marocains valides, selon Sabah Yacoubi,président de l »Association des travailleurs immigrés marocains (ATIM).
Dans des messages publiés sur son compte de la plateforme X, l’activiste a critiqué la négligence de la direction générale du trafic, qui refuse d’appliquer l’accord sans fournir de justifications juridiques ou d’alternatives administratives, ce qui entraîne l’imposition d’amendes financières aux personnes concernées et, dans certains cas, la saisie de leurs biens, y compris de leurs maisons.
L’association souligne que les procédures actuelles violent les principes d’égalité, de légalité et de non-discrimination consacrés par la constitution espagnole et les conventions internationales, et demande aux autorités de remédier immédiatement à la situation.
L’accord de 2004 entre le Maroc et l’Espagne donne aux citoyens marocains, qui détenaient un permis de conduire marocain valide avant d’obtenir un permis de séjour en Espagne, le droit de remplacer leur permis sans passer de nouveaux examens.
En janvier, des citoyens marocains ont organisé une manifestation devant la direction générale de la circulation pour réclamer la même chose, sans aucune réponse officielle à ce jour.