La Confédération africaine de football (CAF) subit une pression croissante à la suite d’une protestation officielle de la Fédération marocaine de football (FRMF) pour ce qu’elle a qualifié d' »injustice flagrante » à l’encontre de l’équipe féminine marocaine lors de la finale de la Coupe d’Afrique des Nations 2024 (WAFCON), qui l’a réunie avec ses homologues nigérianes.
Le match, arbitré par l’arbitre namibien Ancino Tuanayinkwa, a fait l’objet d’une vaste controverse, notamment après qu’il a refusé d’accorder un coup de pied de réparation en faveur des Lions de l’Atlas, malgré l’utilisation de la technologie vidéo (VAR) et l’examen des images pendant un long moment.
S’adressant à la station de radio marocaine Radio Mars, Hassan Boutbissel, directeur exécutif de la chaîne sportive marocaine Hassan Boutbissel, directeur exécutif de la chaîne sportive marocaine, a défendu les diffuseurs marocains, niant toute manipulation de leur part pour cacher certains aspects de l’incident controversé.
Botbasil explique : « Lorsque l’arbitre se rend à la souris, le réalisateur n’a aucun contrôle sur l’image. Ce qui est montré à l’écran vient directement de l’opérateur de la technologie, qui choisit les angles qui sont montrés à l’arbitre. À ce moment-là, le réalisateur n’est qu’un spectateur comme les autres.
Il a ajouté d’un ton sévère : « Ceux qui attaquent les réalisateurs ne comprennent pas le mécanisme de diffusion. Il faut arrêter les conneries ».
La controverse a commencé à la 63e minute lorsqu’un penalty a été accordé à l’équipe nigériane, l’arbitre ayant estimé que la défenseuse marocaine Nouhila Benzina avait touché le ballon de la main, alors que la retransmission télévisée montrait que le ballon avait touché le côté de son corps. La joueuse nigériane Esther Okoronkwo a marqué le penalty sans difficulté, au milieu des protestations bruyantes des supporters marocains.
Plus tard, une occasion similaire se présente pour les Lions de l’Atlas après une main manifeste du défenseur nigérian Oluwatosin Demehin à l’intérieur de la surface de réparation. L’arbitre namibien a d’abord signalé le penalty, avant de revenir sur sa décision après un long examen de l’écran FAR – une scène qui a alimenté les soupçons d' »intention malveillante », d’autant plus que les ralentis ne montraient pas l’angle crucial de l’incident.
Potempsil n’a pas caché son mécontentement à l’égard de la scène : « Il y a eu une volonté claire de retarder, et au final, on a montré un angle qui ne révèle rien. Ce comportement n’est pas sans malice ».
Ajouté : « La protestation marocaine est justifiée. Ce qui s’est passé rappelle ce qui s’est passé lors de la demi-finale de la Coupe du monde contre la France, lorsque l’équipe s’est vue refuser un penalty clair. La différence ici est qu’il ne s’agit pas d’une erreur d’arbitrage directe, mais plutôt d’une faute commise par l’équipe d’arbitrage.
Pour défendre l’équipe marocaine chargée de diriger le match, M. Potbessel a déclaré : « L’Organisation nationale de radiodiffusion travaille selon les normes les plus élevées approuvées par la CAF et la FIFA : « Le National Broadcasting Organisation travaille selon les normes les plus strictes approuvées par la CAF et la FIFA. La finale a été réalisée par Khaled Jadid, l’un des réalisateurs les plus éminents du continent. S’il avait été prouvé qu’un réalisateur marocain avait influencé le résultat, il y aurait eu une déclaration officielle de la CAF et une enquête aurait été ouverte, mais cela n’a pas été le cas ».
Cette controverse accroît la pression sur la CAF, d’autant plus que le Maroc est sur le point d’organiser la Coupe d’Afrique des Nations 2025 et se prépare, avec l’Espagne et le Portugal, à accueillir la Coupe du monde de la FIFA 2030.
Jusqu’à présent, la CAF n’a émis aucun commentaire officiel sur ce qui s’est passé lors de la finale.
« Nous avons été pris pour cible », a conclu M. Butbasil dans une déclaration aux termes tranchants.