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Les yeux des amateurs de football marocains seront braqués vendredi soir sur la capitale Rabat, alors que l’équipe nationale se prépare pour un match crucial contre le Niger dans le cadre de la septième journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2026. Ce match n’est pas seulement un match sur la route de la Coupe du monde, mais une opportunité historique qui pourrait faire des Lions de l’Atlas la première équipe africaine à obtenir officiellement sa place en phase finale du tournoi qui se tiendra en Amérique du Nord.
Un nouveau stade sur le thème du Mundial
Ce match s’inscrit dans un contexte exceptionnel, puisque le stade Prince Moulay Abdallah, après une rénovation complète réalisée en un temps record, est prêt à accueillir les plus grands événements sportifs. Plus qu’un événement sportif, cette inauguration est une étape concrète qui confirme l’ambition du Maroc d’accueillir de grands événements, au premier rang desquels la Coupe d’Afrique des Nations 2025 prévue en décembre prochain.
Préparatifs et paris de Rikraki
Sur le plan technique, l’entraîneur Walid Rikraki poursuit son plan visant à maintenir le rythme élevé qui a caractérisé l’équipe lors de la Coupe du Monde de la FIFA 2022 au Qatar. Il a imposé un programme d’entraînement intensif qui comprend deux séances par jour afin d’accroître la préparation des joueurs, notamment ceux qui ont été moins impliqués dans leurs clubs depuis le début de la saison.
En effet, s’il a fait confiance à des noms comme Oussama El Azouzi et Azzedine Ounahi, malgré leur faible temps de jeu, il a choisi d’écarter des stars locales comme Mohamed Rabih Harimat, la vedette de la Coupe d’Afrique des Nations.
Confrontation entre le passé et le présent
Ce match revêt une dimension symbolique supplémentaire puisqu’il oppose Rikraki à son ancien entraîneur Badu Zaki, l’une des légendes du football marocain et l’auteur de l’exploit historique de la finale de la Coupe d’Afrique 2004, actuellement à la tête du Niger. La présence de Zaki donne à ce match une saveur particulière, car il est l’un des noms les plus marquants qui ont façonné l’identité du football national.
Hakimi est le symbole de la génération dorée
Sur le terrain, Achraf Hakimi s’impose comme un véritable leader de cette génération. Le joueur qui a mené le Paris Saint-Germain à la Ligue des champions et qui a été sélectionné pour le Ballon d’Or 2025, est devenu le miroir de l’ambition marocaine, cherchant à combiner internationalisme et nationalisme.
Hakimi n’a pas caché cette ambition lorsqu’il a déclaré : « Mon rêve est maintenant de gagner un trophée avec le Maroc, que ce soit la Coupe du monde ou la Coupe d’Afrique des Nations. . Des mots qui reflètent l’aspiration de toute une génération à réaliser des exploits historiques.
Scénarios de décision
Les données de la qualification sont claires : La victoire du Maroc sur le Niger et le match nul de la Tanzanie contre le Congo donneront aux Lions un billet direct. En cas de victoire des Tanzaniens, la décision sera reportée au match de la Zambie à Ndola le 8 septembre, où un match nul suffira à garantir la participation à la Coupe du monde.
Une force montante du football mondial
Derrière ces calculs se cache une image plus large : Le Maroc, classé 12e au monde et premier sur le continent par la FIFA, est devenu le modèle d’une ascension africaine ambitieuse. Depuis qu’elle a atteint les demi-finales de la Coupe du monde au Qatar, l’équipe est devenue une référence footballistique pour le continent et un symbole de fierté publique dans l’attente d’un exploit sans précédent à la Coupe du monde.