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Le troisième cycle de l’évaluation mutuelle du système national de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme (LBC/FT) a été lancé à Rabat le mercredi 27 novembre 2025, sous la présidence du Premier ministre, en présence de membres du gouvernement et de représentants des institutions financières et de régulation, en partenariat avec le Groupe d’action financière pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord (GAFIMOAN). Cette évaluation s’étend jusqu’en mai 2028.
Évaluation stratégique pluriannuelle
Animée par les experts de GAFIMOAN, dont le président, le vice-président et le secrétaire exécutif actuels, cette session vise à mesurer le degré de conformité du cadre marocain aux normes internationales. Cette démarche s’inscrit dans le cadre de l’engagement continu du Maroc à renforcer la gouvernance et la transparence financières et à lutter contre les flux financiers illicites.
Dans son discours d’ouverture, le Premier ministre a souligné l’engagement politique fort du Royaume dans la mise en œuvre des recommandations internationales, faisant l’éloge de la coordination interinstitutionnelle comme un atout clé pour renforcer la confiance des partenaires internationaux.
Résultats positifs et réformes en cours
La séance d’ouverture a permis de passer en revue les résultats positifs du deuxième cycle d’évaluation, ainsi que les réformes législatives et institutionnelles menées en préparation de cette nouvelle phase, reflétant la volonté d’élever continuellement le niveau du système national.
Pour sa part, Samia Abou Sharif, présidente de GAFIMOAN, a salué les efforts du Maroc dans la construction d’un système durable et le développement d’un arsenal juridique conforme aux normes internationales.
Mobilisation sectorielle
La réunion s’est déroulée en présence de représentants des principales institutions concernées, notamment les ministères de la Justice et des Finances, la Banque du Maroc, l’Autorité Nationale de Renseignement Financier (ANRF), l’Autorité du Marché des Capitaux (AMMC), l’Autorité de Contrôle des Assurances et des Réserves Sociales (ACAPS), la Direction Générale des Impôts, la Direction Générale des Douanes, la Bourse de Casablanca, ainsi que des représentants de la diplomatie économique.
Le Premier ministre a appelé à une plus grande mobilisation des services concernés pour assurer le succès de cette évaluation stratégique qui renforcera la crédibilité internationale du Maroc et son attractivité économique.