La signature d’un « certificat administratif » pour bénéficier des services d’eau et d’électricité a suscité une vaste controverse dans la ville de Tanger, où Mohamed El Hamami, chef du conseil de district de Beni Makad, a adressé une enquête officielle à son huitième adjoint, Mohamed Said Bouhaja, menaçant son maintien dans ses fonctions et ouvrant la porte à des mesures disciplinaires strictes.
L’enquête officielle : Discordance entre le rapport et le certificat L’enquête fait suite à une lettre d’Amanedis, envoyée lundi dernier au chef de district, demandant des éclaircissements sur un certificat administratif signé le 27 mars 2025, relatif à la résidence d’un citoyen et de ses partenaires dans le quartier d’Al Barwagha. La société a souligné que le rapport d’inspection officiel, signé par un comité conjoint des autorités locales, du district et de la société, se limite aux premier et deuxième étages seulement, sans mentionner les troisième et quatrième étages inclus dans le certificat.
Hammami : « Après avoir étudié les documents, Hammami a confirmé qu’il y a une contradiction flagrante entre le procès-verbal original (qui spécifie l’alimentation des premier et deuxième étages) et la version à laquelle ont été ajoutés les troisième et quatrième étages. Il a demandé des éclaircissements urgents et a menacé de retirer l’autorisation de signer les certificats administratifs pour l’eau et l’électricité, conformément aux lois régissant les autorisations dans la patrouille du ministre de l’intérieur.
Situation de Bouhaja : Menace de destitution et de saisine judiciaire Selon les informations obtenues par Hespress auprès de sources bien informées, Bouhaja se trouve dans une situation compliquée après l’apparente contradiction, et pourrait faire l’objet d’une destitution et d’une saisine du tribunal administratif. Les sources ont expliqué que le chef de district attend la réponse du député dans deux semaines, faute de quoi il prendra des mesures disciplinaires.
Le dossier des certificats administratifs : Le dossier des certificats administratifs de raccordement à l’eau et à l’électricité est l’un des dossiers les plus épineux de Tanger, ce qui conduit certains élus à commettre des irrégularités flagrantes qui pourraient conduire à une mise en accusation. Le processus nécessite une enquête minutieuse pour garantir la transparence et l’équité, en particulier dans des quartiers comme Barouaga où la demande de services est élevée.
Cet incident rappelle l’importance du maintien de la transparence dans l’administration locale et ouvre un débat sur les responsabilités des élus dans la lutte contre la corruption administrative.