Le tragique accident qui a fait 8 morts et plus de 20 blessés graves dans la matinée du mercredi 14 mai 2025 a suscité une vague d’indignation et de condamnation suite au renversement d’un bus de transport de voyageurs dans la localité de Tamnar, située sur la route nationale n°1 entre Essaouira et Agadir, qui a fait 8 morts et plus de 20 blessés graves. Dans un communiqué officiel, l’Organisation Nationale des Droits de l’Homme (ONDH) a exprimé sa profonde préoccupation face à cet accident, qu’elle considère comme une conséquence naturelle des profonds dysfonctionnements du système de sécurité routière au Maroc.
L’organisation estime que ce qui s’est passé n’est pas un accident mais plutôt le résultat d’une accumulation sérieuse de mauvaises infrastructures, d’un manque de signalisation appropriée, d’une mauvaise surveillance des routes et de la détérioration de la flotte de transport public, soulignant que la responsabilité de tels accidents doit être clairement définie et que les responsables doivent être tenus de rendre des comptes afin d’assurer que de telles catastrophes ne se reproduisent plus.
L’organe de défense des droits de l’homme a demandé qu’une enquête urgente et exhaustive soit menée pour faire la lumière sur les circonstances de l’accident et déterminer les responsabilités, appelant en même temps à la nécessité de mettre en œuvre des réformes urgentes et radicales, notamment en contrôlant les entreprises de transport public et en veillant à ce qu’elles respectent les normes de sécurité, en améliorant l’état des routes et en les équipant d’éclairage et de barrières de protection, en intensifiant les contrôles de sécurité pour réduire les infractions, en lançant des campagnes de sensibilisation à la sécurité routière et en fournissant des services d’ambulance dans les zones reculées.
L’organisation a également attiré l’attention sur la détérioration de l’état de la route nationale n° 1, en particulier au niveau du tronçon de Tamnar, avertissant que le manque d’entretien régulier fait de ce tronçon un point noir sujet à des accidents graves et fréquents, en l’absence d’un contrôle efficace de l’état des véhicules et de leurs conducteurs.
L’organisation a également posé des questions sur la mesure dans laquelle la société de transport concernée respecte les normes légales approuvées, y compris l’inspection technique des bus, la santé et l’état psychologique du conducteur, et le respect du nombre autorisé de passagers, soulignant que la vie des citoyens ne peut plus tolérer davantage d’insouciance et de négligence.