La Grande-Bretagne a appelé ses alliés de l’OTAN à renforcer fermement l’alliance et à redoubler d’efforts pour soutenir l’Ukraine, après que le président russe Vladimir Poutine a négligé de participer personnellement aux négociations avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky en Turquie.
Lors d’une réunion informelle des ministres des affaires étrangères de l’OTAN à Antalya, en Turquie, le ministre britannique des affaires étrangères , David Lambie, a souligné que la phase actuelle exigeait de tous les membres de l’OTAN qu’ils renforcent leur engagement en matière de défense et qu’ils investissent davantage dans la sécurité, l’objectif étant d’assurer une paix juste et durable en Europe.
La présence du président Zelensky en Turquie pour participer à ces négociations témoigne d’une véritable volonté de dialogue et de recherche d’un règlement pacifique, par opposition à la position « condescendante » de la Russie, qu’il a décrite comme l’envoi d’une délégation de bas niveau au lieu de la participation personnelle de M. Poutine.
Le ministre britannique a souligné que le comportement répété de Moscou, qui minimise l’importance de la diplomatie, renforce la nécessité pour l’OTAN de réaffirmer son engagement en faveur de la défense collective et d’accélérer le renforcement de l’architecture de sécurité des États membres.
Dans les coulisses de la réunion, des sources diplomatiques ont indiqué que Zelensky était sur le point de rejeter les négociations si Poutine lui-même n’y participait pas, mais les États-Unis et les alliés ukrainiens de l’OTAN sont intervenus pour le persuader de ne pas prendre cette décision, afin de maintenir la porte du dialogue ouverte malgré les circonstances difficiles.
Cette évolution intervient dans un contexte de tensions persistantes en Europe de l’Est, alors que les pays occidentaux appellent de plus en plus à renforcer leur sécurité collective face à l’escalade continue de la Russie et à son mépris des initiatives de désescalade.