Le gouvernement israélien a approuvé un plan de construction de 19 nouvelles colonies juives en Cisjordanie occupée, une décision qui a ravivé les inquiétudes de la communauté internationale quant à la possibilité d’un État palestinien indépendant, dans un contexte de tensions croissantes dans la région.
Les responsables israéliens présentent cette initiative comme une mesure « historique » visant à renforcer la présence juive dans les zones contestées, même si la majeure partie de la communauté internationale considère ces colonies comme illégales et comme un obstacle au processus de paix.
Le plan prévoit l’extension des colonies existantes et la création de nouveaux quartiers, dans le cadre d’une stratégie globale visant à renforcer le contrôle sur la Cisjordanie, où des centaines de milliers de colons résident actuellement dans des dizaines de complexes résidentiels.
Les autorités israéliennes justifient cette mesure par la nécessité de répondre aux problèmes de sécurité et à l’escalade de la résistance palestinienne, en mettant l’accent sur le contrôle des zones stratégiques.
La mise en œuvre est supervisée par le ministre de la défense, Israël Katz, et le ministre des finances, Bezalel Smotrich, qui considèrent l’expansion comme une continuation naturelle de la politique du gouvernement actuel et comme une étape vers l’annexion de facto de vastes parties de la Cisjordanie.
Mme Smotrich a souligné que ce nombre représentait un record au cours des dernières années et a insisté sur la détermination d’Israël à aller de l’avant en dépit de la pression internationale.
Cette annonce intervient dans un contexte d’escalade qui complique les perspectives d’une solution pacifique, alors que la communauté internationale ne cesse d’appeler à l’arrêt de l’expansion des colonies comme condition préalable à la reprise des négociations.