Le secrétaire d’État américain Marco Rubio arrive dans la capitale française Paris ce jeudi pour des entretiens sur le conflit en cours en Ukraine, alors que les négociations lancées par l’administration de l’ancien président américain Donald Trump pour parvenir à un cessez-le-feu global sont au point mort, le secrétaire d’État américain devrait rencontrer le président français Emmanuel Macron et le ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barro pour discuter des derniers développements dans le dossier ukrainien. Rubio devrait rencontrer le président français Emmanuel Macron et le ministre des affaires étrangères Jean-Noël Barro pour discuter des derniers développements dans le dossier ukrainien.
M. Rubio est accompagné de l’envoyé spécial de Donald Trump pour l’Ukraine et le Moyen-Orient, Steve Witkoff, dans le cadre de démarches diplomatiques visant à reprendre des négociations au point mort et à explorer les moyens de mettre fin à l’agression de la Russie en Ukraine.
Le chef de cabinet du président ukrainien, Andriy Yermak, a annoncé qu’il serait également à Paris ce jeudi, en compagnie de deux ministres ukrainiens, pour rencontrer des responsables américains et participer aux consultations en cours sur l’avenir de la crise ukrainienne.
Ces mesures interviennent après la récente attaque russe contre la ville de Sumy, dans le nord-est de l’Ukraine, qui a tué au moins 35 civils, ce qui, selon Paris et Washington, réaffirme le besoin urgent d’une solution pacifique et efficace au conflit.
La présidence française a indiqué dans un communiqué que les prochaines réunions seront consacrées à l’évaluation des négociations liées au processus de paix et s’appuieront sur les précédents entretiens entre le président Macron et l’ancien président Trump, ainsi que sur les efforts déployés dans le cadre de ce que l’on appelle la « coalition des bonnes volontés ».
Paris et Londres sont à la tête de cette coalition d’une trentaine de pays alignés sur l’Ukraine, qui travaille à la formation d’une « force de garantie » qui veillerait à la mise en œuvre d’un éventuel accord de cessez-le-feu, notamment à la lumière de l’évolution de l’administration Trump vers un rapprochement controversé avec le président russe Vladimir Poutine, qui a suscité de nettes inquiétudes dans les capitales européennes.