La semaine dernière, une grande partie de l’Asie a été le théâtre d’une catastrophe naturelle de grande ampleur due à de fortes inondations et à des glissements de terrain, qui ont fait plus de 1 500 morts, alors que des efforts intenses ont été déployés pour secourir les personnes prises au piège.
Les équipes de secours mènent une course contre la montre pour atteindre des milliers de survivants isolés dans des villages reculés et sur des terrains accidentés, tandis que les recherches de centaines de personnes disparues se poursuivent dans des conditions météorologiques difficiles qui entravent les opérations. Les inondations sont le résultat du cyclone Siniar et de pluies de mousson sans précédent, qui ont submergé des villes entières et détruit les infrastructures de base telles que les routes, les ponts et les écoles.
Les autorités officielles ont fait état de 836 décès confirmés en Indonésie, où les inondations ont durement frappé l’île de Sumatra, provoquant des glissements de terrain dans les zones montagneuses. Au Sri Lanka, le bilan s’élève à 479 morts, des milliers de maisons ont été endommagées et des dizaines de milliers de personnes ont été déplacées vers des abris temporaires. La Thaïlande a enregistré 185 décès, les inondations ayant touché les régions du sud et du centre, tandis que la Malaisie a fait état de trois décès, bien que les dégâts matériels aient été importants.
Les inondations ont déplacé des millions de personnes et détruit de vastes cultures agricoles, menaçant d’une crise alimentaire potentielle les régions touchées. Rien qu’en Indonésie, des milliers d’hectares de terres agricoles ont été inondés, tandis qu’au Sri Lanka, des glissements de terrain ont privé d’électricité des centaines de villages. Les gouvernements respectifs ont déclaré l’état d’urgence, et l’armée et des volontaires ont été déployés pour distribuer de la nourriture et de l’aide médicale.
Les météorologues ont mis en garde contre de nouvelles pluies diluviennes dans le nord et l’ouest de Sumatra et dans la province indonésienne d’Aceh au cours des prochains jours, augmentant ainsi le risque de nouvelles dévastations dans des régions déjà sinistrées. Ils ont appelé à l’évacuation immédiate des habitants des zones de faible altitude, en soulignant que le changement climatique exacerbe la gravité de ces phénomènes naturels, les tempêtes de mousson étant de plus en plus fréquentes en Asie du Sud-Est.
La catastrophe a suscité une réaction internationale rapide, les Nations unies et l’Union européenne ayant annoncé l’octroi d’une aide humanitaire d’urgence, notamment sous forme de tentes, de médicaments et d’eau potable. Des pays comme la Chine et l’Australie ont également envoyé des équipes de secours spécialisées pour soutenir les efforts locaux. « Nous sommes confrontés à un grand défi, mais la solidarité de notre peuple et l’aide internationale nous aideront à surmonter cette crise », a déclaré le Premier ministre indonésien dans un communiqué officiel.
Ces inondations rappellent l’impact du changement climatique sur les tropiques, l’Organisation météorologique mondiale signalant que l’Asie a connu une augmentation de 20 % de l’intensité des précipitations au cours de la dernière décennie. Les experts ont appelé au renforcement des infrastructures résistantes aux catastrophes, telles que les barrages et les murs de protection, afin de minimiser les pertes futures.