La Commission électorale nationale (NEC) de Corée du Sud a annoncé mercredi que Lee Jae-myung, le candidat du Parti démocrate, a remporté la 21e élection présidentielle qui s’est tenue mardi avec 49,42 % des voix, devançant ainsi nettement ses rivaux.
Selon l’agence de presse coréenne Yonhap, M. Lee a devancé le candidat conservateur du People’s Power Party, Kim Moon-soo, avec 41,15 %, tandis que le candidat du New Reform Party, Lee Joon-seok, est arrivé en troisième position avec 8,34 %.
Lee Jae-myung a recueilli un total de 17 287 513 voix, dépassant le précédent record de 16 394 815 voix (48,56 %) établi par l’ancien président Yoon Seok-yeol lors des dernières élections.
Malgré cet avantage, M. Lee n’a pas atteint 50 % des suffrages, alors que le pourcentage le plus élevé de la Corée du Sud lors d’une élection présidentielle reste 51,55 % pour l’ancienne présidente Park Geun-hye lors de la 18e élection.
Lee l’a emporté avec 8,27 points de pourcentage, soit 2,89 millions de voix, sur son rival le plus proche, Kim Moon-soo, ce qui témoigne du large soutien dont il bénéficie dans la rue coréenne.
L « élection a été anticipée, six mois seulement après que l » ancien président Yoon Seok-yeol a brusquement déclaré la loi martiale en décembre dernier, ce qui a conduit à sa destitution et à la vacance du poste présidentiel.
En raison de ce vide constitutionnel, Lee Jae-myung a été investi immédiatement après l’annonce des résultats, sans passer par la transition habituelle entre le président sortant et le président élu.
Le nouveau président devrait prêter serment mercredi matin dans la salle de l’Assemblée nationale à Séoul,marquant ainsi le début d’un nouveau mandat à un moment charnière de l’histoire politique du pays.