La Cour suprême du Brésil a placé l’ancien président Jair Bolsonaro en résidence surveillée après l’avoir accusé de tentative de coup d’État. Cette décision a été prise à la suite d’enquêtes indiquant son implication dans l’incitation au chaos politique dans le pays.
Dans une réaction du gouvernement américain, un porte-parole du département d’État a déclaré que les États-Unis « condamnaient » la décision judiciaire, soulignant qu’ils demanderaient des comptes à toutes les parties qui participeraient aux sanctions contre Bolsonaro ou qui en seraient à l’origine.
L’ancien président américain Donald Trump a utilisé le procès de Bolsonaro, qu’il a qualifié de « chasse aux sorcières », comme excuse pour imposer des droits de douane de 50 % sur certains produits brésiliens. Trump et Bolsonaro ont entretenu des relations cordiales pendant leurs présidences, se rencontrant à la Maison Blanche en 2019. Dans le même contexte, Washington a imposé des sanctions au juge Moraes, qui s’occupe de l’affaire Bolsonaro, dans une démarche remarquable de l’administration américaine.