La plus grande compagnie aérienne de Russie, Aeroflot, a connu d’importantes perturbations dans son programme de vols, annulant un total de 53 volsle mardi 29 juillet, juste un jour après qu’une cyber-attaque à grande échelle ait perturbé ses systèmes d’information.
Selon l’agence de presse russe « Interfax », d’après les tableaux d’information électroniques de l’aéroport international Sheremetyevo de Moscou, les annulations concernent 22 vols au départ de l’aéroport et 31 vols à l’arrivée dans la capitale, dont des vols Aeroflot et d’autres ayant un code commun avec « Rossiya« , qui appartient au même groupe.
Stabilisation partielle des opérations
Dans un communiqué publié par le service de presse d’Aeroflot, la compagnie aérienne a confirmé qu’elle avait procédé à des « annulations spécifiques » à partir de 10 heures, heure de Moscou, ajoutant que son programme de vols commençait à se stabiliser. La compagnie aérienne a déclaré qu’elle prévoyait d’assurer 93 % des vols programmés au départ et à destination de Moscou le même jour.
La veille : Des dizaines de vols annulés et des retards importants
Ces annulations font suite à d’importantes perturbations survenues le 28 juillet, lorsque la compagnie aérienne a annulé 42 vols dans la matinée en raison d’une défaillance majeure des systèmes d’information. À la mi-journée, ce nombre était passé à 49vols aller-retour, y compris des vols intérieurs vers des villes comme Ekaterinbourg et Saint-Pétersbourg, ainsi que des destinations internationales comme Erevan, Minsket Astana.
Les perturbations ont entraîné des retards sur plus de 8 autres vols, provoquant un chaos généralisé pour les voyageurs.
Cyberattaque par des pirates informatiques biélorusses
Au milieu de cette agitation, deux groupes de pirates informatiques biélorusses, Silent Crow et CyberpartizaniBY, ontrevendiqué la responsabilité de la cyberattaque contre les systèmes d’Aeroflot. Ces groupes comptent parmi les principaux opposants au régime biélorusse et ont déjà pris pour cible des organisations liées à l’État russe et à ses alliés.
La société n’a pas encore précisé l’étendue des dommages techniques ni les détails des vulnérabilités exploitées, tandis que les autorités russes continuent d’enquêter sur l’attaque.