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Le projet de loi de finances pour 2026 fixe des objectifs ambitieux, notamment celui d’atteindre une croissance économique de 4,5 % et de réduire le déficit à 3 % du PIB, contre des projections plus prudentes du Haut Commissariat au Plan (4 % de croissance et 3,4 % de déficit). L’exécutif s’engage également à maintenir un taux d’endettement de 65,8 %, tout en renforçant le dynamisme des réformes stratégiques.
Réforme de la politique sociale : Vers un soutien bien ciblé
À partir de 2026, un mécanisme de ciblage précis sera adopté pour les bénéficiaires de l’aide directe, sur la base du Registre social unifiéet du Registrenational dela population. L’objectif est de mesurer l’impact réel sur les familles vulnérables, tout en passant de l’assistance traditionnelle à une approche de développement intégrée qui met l’accent sur la scolarisation, les soins de santé et la réinsertion professionnelle.
Actuellement, plus de 5,3 millions de ménages (19 millions de personnes) étaient enregistrés à la fin du mois de mai 2025, dont 4 millions ont déjà bénéficié d’une aide directe d’une valeur de 37,7 milliards d’AED.
Soutenir le pouvoir d’achat
De 2022 à 2025, l’État a alloué 107,4 milliards de dirhams pour subventionner les prix du gaz, du sucre, du blé et des transports afin de maintenir la stabilité des prix. L’Office national de l’électricité et de l’eau a également reçu 17 milliards de dirhams pour ajuster les tarifs de l’électricité.
Dialogue social et coût des réformes
Les mesures convenues avec les syndicats et le secteur privé, de la révision de l’impôt sur le revenu à l’augmentation du salaire minimum, coûteront 47,8 milliards de Dh d’ ici à 2026, dans le but d’améliorer les revenus des ménages.
Réforme des pensions
À partir de septembre 2025, des négociations cruciales avec les partenaires économiques et sociaux seront lancées pour mettre en place une réforme globale qui assure la pérennité des fonds et protège les droits des salariés et des retraités, tout en maintenant la compétitivité des entreprises.
Restructuration des institutions publiques
L’année 2026 sera une année charnière dans la restructuration du portefeuille publicpar la transformation d’un certain nombre de grandes institutions publiques en sociétés par actions (telles que l’ONCF, l’ONDA, l’OMPIC, la MAP, l’ONHYM…), dans le but de se concentrer sur des secteurs stratégiques et d’améliorer l’impact économique et social.