Les pèlerins ont commencé à accomplir l’un des principaux rituels du Hajj à l’aube vendredi, en jetant sept cailloux sur le site, qui symbolise la « lapidation du diable », dans une atmosphère d’ordre et de fluidité.
Le processus de lancement s’est déroulé en douceur, sans aucun cas de congestion ou de bousculade, grâce aux mesures organisationnelles, sécuritaires et sanitaires intensives qui ont accompagné le déplacement des pèlerins de Muzdalifah à Mina, et leur passage par le pont Jamarat, qui a été conçu pour accueillir le grand nombre de pèlerins, tout en garantissant leur déplacement en toute sécurité.
Pour éviter les encombrements, plusieurs chemins et entrées ont été aménagés à plusieurs niveaux du pont de Jamarat, en plus de relier le site aux chemins piétonniers, au train de Masha’ir et aux camps de pèlerins de Mina, ce qui a contribué à la distribution graduelle et organisée des cohortes.
Le retour aux camps après le tir a connu le même niveau de fluidité et d’organisation, les pèlerins étant dispersés en groupes pour assurer leur confort et leur sécurité.
Après avoir jeté le Jamrat al-Aqaba, les pèlerins entament le reste des rituels de la journée, notamment le rasage ou le raccourcissement de leurs cheveux, puis l’abattage de leur huday dans le cadre du rituel de l’Aïd al-Adha, après quoi ils continuent à accomplir le Tawaf al-Ifada, avant de retourner à Mina pour y passer la nuit et les jours restants du Tashriq.
Dans le même contexte, l’Autorité générale des statistiques en Arabie saoudite a annoncé jeudi que le nombre de pèlerins pour la saison du Hadj 1446H/2025H a atteint 1 673 230, dont 166 654 de l’intérieur du Royaume (citoyens et résidents), et 1 506 576 pèlerins de l’extérieur du pays qui sont venus par les différents ports d’entrée.