Le Syndicat indépendant des infirmières a réaffirmé son droit à la représentation au sein des conseils d’administration du ministère de la santé et de la Fondation Hassan II pour le travail social, appelant à l’universalisation et à l’amélioration des services de cette dernière afin de garantir le bénéfice de tous les travailleurs du secteur au niveau national.
Dans un communiqué de presse publié à l’issue de la session ordinaire de son Conseil national, tenue à l’Institut supérieur des sciences infirmières et des technologies de la santé à Rabat, le syndicat a attiré l’attention sur les prix élevés de la réservation des véhicules touristiques appartenant à l’institution, qu’il considère comme un obstacle au bénéfice des membres.
La session a connu un moment de fidélité exceptionnel au cours duquel un certain nombre de fondateurs et de militants de la première heure ont été honorés, notamment la génération 2006 et les infirmières du Centre Hospitalier Universitaire de Fès, ainsi que des visages qui ont contribué au parcours du syndicat avant de s’orienter vers d’autres secteurs ou de quitter le pays.
Le Conseil national a appelé à renforcer la représentation des femmes et des centres hospitaliers au sein des instances nationales, à élever le niveau de coordination et de solidarité entre les branches locales et régionales, tout en soutenant les luttes légitimes au niveau professionnel et social.
Le syndicat a également souligné la nécessité de renforcer le rôle des médias et de l’organisation en développant des outils de communication et des formations internes, dans le but de transférer les expériences et d’élargir la base de compétences au sein de ses structures.
En termes de revendications, le syndicat a réitéré sa demande :
- Accélérer l’examen complet des conditions de promotion, étant donné qu’elles sont liées aux droits de groupes importants d’infirmières et de techniciens de la santé.
- Accélérer la mise en œuvre de la Commission nationale pour les infirmières et les techniciens de santé, qui est une question cruciale et urgente.
- Ouvrir les examens d’entrée aux instituts supérieurs en temps voulu, comme c’est le cas pour les autres écoles supérieures.
- Développer les masters en formation spécialisée.
- Régler les situations administratives en suspens, notamment pour les membres du syndicat.
- Trouver des solutions efficaces à la question des transports sanitaires, qu’elle a qualifiée d' »épineuse ».
Elle a également appelé à augmenter le nombre de postes financiers alloués au secteur proportionnellement au nombre de diplômés, et à réduire le phénomène de la contractualisation et du chômage parmi les infirmières et les techniciens de santé.
Le syndicat a conclu son communiqué en mettant l’accent sur l’ouverture à l’environnement extérieur, la poursuite d’un travail syndical sérieuxet la contribution efficace à des questions majeures telles que les grèves et la retraite, avec l’engagement de continuer à défendre les droits des infirmières au niveau national et international.