Après des saisons consécutives de grande sécheresse, les pluies abondantes du début de cette année ont redonné un peu d’espoir au secteur oléicole marocain, l’un des principaux piliers de l’agriculture du pays.
Selon les médias locaux, plusieurs régions agricoles ont enregistré des indicateurs positifs sur les oliviers, ce qui a incité de nombreux producteurs, qui ont longtemps souffert d’une baisse de la production, à retrouver un peu d’optimisme pour la saison en cours. Toutefois, cet optimisme reste prudent, car la situation n’est pas encore tout à fait claire.
Malgré l’amélioration relative des conditions climatiques, les prix de l’huile d’olive restent élevés par rapport à la période précédant les sécheresses, car plusieurs facteurs interdépendants continuent d’affecter le secteur, notamment les fluctuations climatiques, les variations de la production par région et l’augmentation des importations, qui jette une ombre sur l’équilibre local de l’offre et de la demande.
L’avenir de l’huile d’olive marocaine reste tributaire des développements climatiques et économiques qui pourraient façonner le marché dans les mois à venir.