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Stabiliser la production malgré les facteurs climatiques
La production d’huile d’olive au Maroc a atteint une moyenne de 100 000 tonnes au cours des trois dernières années, malgré la baisse des rendements due aux facteurs climatiques, selon le porte-parole du gouvernement, Mustapha Baytas. Il a expliqué que la production d’huile d’olive est l’une des priorités de la politique agricole nationale, notant les défis auxquels le secteur est confronté pour maintenir une production stable.
Précisions sur les exportations vers l’UE
En réponse à la controverse suscitée par les chiffres de la Commission européenne sur les exportations d’huile d’olive marocaine vers l’UE, M. Paytas a expliqué que la plupart de ces exportations concernent l’huile d’olive « extra vierge », une huile aux caractéristiques distinctives qui est exportée dans le cadre de contrats commerciaux spécifiques avec des partenaires internationaux.
Il a précisé que la quantité d’huile d’olive vierge extra exportée ne dépassait pas 4 600 tonnes sur une production totale de 100 000 tonnes, tandis que les exportations totales ne dépassaient pas 8 000 tonnes. Ces exportations sont soumises à des mesures réglementaires visant à équilibrer l’offre et la demande sur le marché local, a-t-il précisé.
Stratégie du gouvernement pour réguler le marché
Lors du point de presse hebdomadaire qui a suivi la réunion du cabinet, M. Baytas a passé en revue la stratégie du gouvernement visant à contrôler les exportations et à encourager les importations afin de garantir la disponibilité de quantités suffisantes de produits sur le marché local. Il a expliqué que cette politique ne se limite pas à l’huile d’olive, mais inclut également d’autres produits agricoles dont la production a diminué, afin de maintenir la stabilité des prix et de répondre aux besoins des consommateurs.
Il a également noté les succès du programme « Maroc vert », qui a permis d’étendre les surfaces plantées en oliviers et d’apporter un soutien important aux agriculteurs et aux producteurs afin de stimuler la productivité et d’assurer la durabilité du secteur.
N’a pas souhaité s’exprimer sur les exemptions dans le secteur de l’éducation
Interrogé sur le licenciement de 16 directeurs régionaux du ministère de l’éducation nationale, de l’enseignement primaire et des sports, M. Paytas a refusé de s’exprimer sur le sujet, expliquant qu’il n’était pas autorisé à discuter de questions administratives de ce type. Il a souligné que la conférence de presse se concentre sur les politiques et les initiatives gouvernementales qui concernent les citoyens, ajoutant que toute discussion politique sur ces questions sera abordée au moment opportun.