Le président américain Donald Trump a publié lundi un décret annonçant le lancement de Genesis Mission, une campagne nationale visant à exploiter l’intelligence artificielle (IA) pour accélérer les efforts de recherche et ouvrir de nouvelles voies pour les percées scientifiques.
Cette initiative se concentre sur la construction d’un système en ligne basé sur l’IA pour normaliser les données scientifiques accessibles au public, faciliter la création de modèles intelligents avancés, rationaliser certaines étapes des enquêtes et tester de nouvelles hypothèses, comme le détaille le document officiel.
Dans un communiqué de presse sur la hotline, le secrétaire d’État à l’énergie, Chris Wright, a souligné la participation de géants des puces tels que Nvidia et AMD, ainsi que des sociétés d’informatique en nuage Dell et HP, avec la possibilité que d’autres se joignent à eux ultérieurement. Outre l’intégration des données entre les laboratoires et les agences gouvernementales, la plateforme s’appuiera sur le déploiement d’infrastructures clés en nuage pour fournir la puissance de calcul nécessaire aux utilisateurs.
Le décret de lundi a chargé le ministère de l’énergie de créer un système unifié d’intelligence artificielle qui rassemble les superordinateurs américains, les ensembles de données scientifiques fédérales et les installations de recherche afin de favoriser les découvertes dans des secteurs allant de la fusion nucléaire à la production de semi-conducteurs.
Le document indique que « l’Amérique est en concurrence pour la domination technologique mondiale dans le développement de l’intelligence artificielle » : « L’Amérique est en compétition pour la domination technologique mondiale dans le développement de l’intelligence artificielle », décrivant l’IA comme « une frontière importante pour la découverte scientifique et la croissance économique ».
Le cœur du projet est centré sur la plateforme américaine pour la science et la sécurité, qui permettra aux chercheurs d’accéder à des ressources informatiques de haute performance, à des outils de modélisation de l’intelligence artificielle et à de vastes quantités de données fédérales afin de former des modèles scientifiques et d’automatiser la recherche.
Les domaines prioritaires comprennent la fabrication de pointe, la biotechnologie, les biomatériaux, l’énergie nucléaire, l’informatique quantique et les semi-conducteurs, secteurs dans lesquels les États-Unis sont confrontés à des défis croissants de la part de la Chine.
Le décret prévoit des collaborations avec des entreprises privées, des universités et des laboratoires nationaux, tout en imposant des mesures strictes de cybersécurité pour protéger les recherches sensibles.