L’armée de l’air israélienne a lancé lundi soir une frappe aérienne massive sur la région d’Ain al-Hilweh, près de Sidon, dans le sud du Liban, visant une base d’entraînement du Hamas décrite par l’armée israélienne comme un « centre de préparation pour les opérations terroristes », qui a fait 11 morts et 4 blessés, selon le ministère libanais de la santé. La frappe a fait 11 morts et 4 blessés, selon le ministère libanais de la santé, alors qu’Israël avait assuré avoir utilisé des « munitions de précision » pour éviter les pertes civiles.
La cible du raid : « L’IDF a annoncé dans un communiqué officiel via Telegram que l’opération visait un site utilisé pour former des militants du Hamas en vue d’éventuelles attaques contre Israël. La reconnaissance aérienne et les données de renseignement ont permis de mener l’opération avec une grande précision, afin de minimiser les risques pour la population locale. L’armée a décrit l’installation comme un « élément clé du réseau terroriste » et a considéré l’opération comme « préventive » pour contrecarrer les menaces futures.
Victimes civiles : 11 morts et blessés à Ain al-Hilweh Le ministère libanais de la santé a indiqué qu’au moins 11 personnes ont été tuées et 4 autres blessées, pour la plupart des civils, dans le camp surpeuplé d’Ain al-Hilweh. Le raid a suscité l’indignation de l’opinion publique libanaise, qui a accusé Israël de « transgressions répétées » à la frontière méridionale, et craint une nouvelle escalade des tensions régionales.
Contexte : Ce raid fait partie d’une série de frappes israéliennes sur des cibles liées au Hamas et au Hezbollah dans le sud du Liban depuis que les tensions ont éclaté en octobre 2023. Ein el-Hilweh, le plus grand camp de réfugiés palestiniens au Liban, est une zone sensible qui est souvent visée par les services de renseignement. L’armée israélienne souligne qu’elle se concentre sur les « menaces directes », tandis que Beyrouth exige la fin des incursions et met en garde contre une « nouvelle guerre ».
Réactions internationales : Appels au calme L’ONU a appelé à la « retenue » pour éviter l’escalade, tandis que les États-Unis ont exprimé leur soutien au « droit à l’autodéfense » d’Israël, tout en insistant sur la protection des civils. Au Liban, le gouvernement a déclaré qu’il soutenait la « souveraineté nationale » et a demandé une enquête internationale sur l’incident.
L’opération rappelle les tensions à la frontière sud et fait craindre un retour à la violence transfrontalière entre Israël et le Hezbollah, qui soutient le Hamas dans la résistance.