Le 18 novembre de chaque année, le Maroc célèbre la fête de l’indépendance, le jour où le pays a recouvré sa pleine souveraineté en 1955 après une longue et âpre lutte menée par feu le roi Mohammed V, avec le soutien d’un peuple fier qui n’a pas accepté l’humiliation et n’a pas accepté l’occupation.
C’est un jour qui va au-delà d’une fête officielle et devient un moment pour renouveler le serment d’allégeance à la patrie, réaffirmer la loyauté au glorieux trône alaouite et rappeler aux générations la valeur de la liberté que les héros de l’indépendance ont payée de leur sang et de leur vie.
De l’exil au retour triomphal, le 16 novembre 1955 fut un jour historique lorsque Sa Majesté le Roi Mohammed V revint de son exil à Madagascar, après que l’occupation française eut rejeté toutes les pressions et tentations de renoncer au droit du Maroc à l’indépendance. Le 18 du même mois, Sa Majesté a prononcé son discours historique depuis le Palais de Rabat, annonçant la fin du Protectorat et le début d’une nouvelle ère de souveraineté et de dignité.
Ce jour n’est pas un cadeau, mais le fruit d’une lutte populaire massive : Manifestations, grèves, résistance armée dans les montagnes et les villes, résistance légendaire face à l’oppression coloniale. De la Révolution du Roi et du Peuple en 1953 à la bataille d’Ifni en passant par le martyre des résistants dans tout le Maroc, le peuple marocain a écrit avec son sang une épopée de la libération qui est encore enseignée à des générations.
La fête de l’indépendance aujourd’hui : Un moment de fidélité et de projection dans l’avenir Chaque année, les Marocains descendent dans les rues et sur les places, brandissant des drapeaux et chantant l’hymne national, non seulement pour célébrer, mais aussi pour renouveler leur alliance avec la patrie et avec Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu l’assiste, qui poursuit le processus de construction et de modernisation entamé par son grand-père Mohammed V et par son père Hassan II, que Dieu ait leurs âmes.
C’est une journée qui nous rappelle que l’indépendance n’est pas seulement une histoire dans les livres, mais une responsabilité quotidienne : Construire un Maroc fort, solidaire, prospère et qui occupe la place qui lui revient dans le concert des nations. Un Maroc qui protège ses acquis, développe son économie, forme sa jeunesse et ouvre les portes de l’espoir à chaque citoyen.
Vive le Maroc, vive le Maroc, vive le Roi, vive le peuple, vive le Maroc, vive le Roi, vive le peuple !