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Dans le cadre d’une évolution politique sans précédent, dix-sept pays arabes, dont Arabie Saoudite, Qatar et Égypte Le Hamas a appelé l’Autorité palestinienne (AP) à remettre ses armes et à mettre fin à son contrôle de la bande de Gaza, lors d’une conférence au siège des Nations unies à New York visant à relancer la solution des deux États entre Palestiniens et Israéliens.
La déclaration de New York, rédigée conjointement par la France et l’Arabie saoudite en tant que coprésidents de la conférence, a été soutenue par 15 autres pays, dont le Canada, le Brésil, l’Égypte, la Jordanie, le Canada, le Qatar, la Turquie, le Royaume-Uni, l’Union européenne et la Ligue arabe**.
La déclaration stipule que « La gestion et le maintien de l’ordre public dans les territoires palestiniens doivent relever exclusivement de l’Autorité palestinienne, avec un soutien international approprié. ajoutant : « Le Hamas doit cesser de contrôler Gaza et remettre ses armes à l’Autorité palestinienne » : « Le Hamas doit mettre fin à son contrôle sur Gaza et remettre ses armes à l’Autorité palestinienne ».
Condamnation sans précédent de l’attentat du 7 octobre
Cette déclaration est la première déclaration arabo-internationale de cette ampleur à condamner explicitement l ‘attaque du Hamas du 7 octobre 2023, qui a été suivie d’une riposte militaire à grande échelle d’Israël dans la bande de Gaza. Dans une interview accordée à France 24, le ministre français des affaires étrangères , Jean-Noël Barrot, a souligné qu’il s’agissait d’une « déclaration historique et sans précédent ».
Ajouté :
« Pour la première fois, les pays arabes, du Proche et du Moyen-Orient ont unanimement condamné le Hamas et l’attentat du 7 octobre, exigeant qu’il soit désarmé et empêché de participer à la future gouvernance palestinienne, tout en affirmant clairement leur volonté de normaliser les relations avec Israël et de s’intégrer dans une organisation régionale commune incluant Israël et un futur État palestinien. »
Soutien à une mission internationale temporaire à Gaza
La déclaration commune comprend également un soutien au déploiement d’une mission internationale temporaire à Gaza :
- Protéger les civils palestiniens
- Soutenir le transfert des pouvoirs en matière de sécurité à l’Autorité palestinienne
- Fournir des garanties de sécurité à la Palestine et à Israël, y compris la surveillance d’un futur cessez-le-feu.
La France et le Royaume-Uni s’apprêtent à reconnaître l’existence d’un État palestinien
Ces développements font suite à l’annonce du président français Emmanuel Macron, la semaine dernière, selon laquelle la France reconnaîtra un État palestinien en septembre. La Grande-Bretagne a surpris tout le monde en s’engageant dans la même voie, à condition qu’Israël prenne plusieurs mesures, notamment un cessez-le-feu dans la bande de Gaza.
Dans une déclaration séparée, 15 pays occidentaux, dont la France et l’Espagne, ont publié une déclaration soutenant fermement la solution des deux États. Neuf pays qui n’ont pas encore reconnu un État palestinien ont exprimé leur volonté d’envisager une telle reconnaissance:
Australie, Canada, Finlande, Portugal, Malte, Nouvelle-Zélande, Luxembourg, Andorre et Saint-Marin .
Selon un décompte de l’AFP, 142 des 193 États membres de l’ONU, dont la France, reconnaissent actuellement l’État palestinien déclaré par l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) en exil en 1988.